Anna Ferrer chante depuis qu’elle est consciente, et le fait avec la chance d’être née à Minorque.
Passionnée par la lenteur et le soin apporté aux processus, la manière dont les gens vivaient autrefois, elle chante des “cantos de raíz”, enracinés dans le souvenir des temps ancrés dans la valeur de la communauté, de la cuisine de grand-mère, de la profondeur et du rituel.
Les 11 chansons de son dernier album, Parénostic, sont de celles qui hantent avec ravissement les oreilles et le coeur. Elle y explore la musique traditionnelle minorquine, héritage musical qu’elle cultive depuis l’âge de trois ans, et la démystifie pour la rendre universelle, n’ayant de cesse de toucher notre nerf tellurique…